Bonjour à tous !
Nous sommes cinq étudiantes inscrites en licence de langues, littératures et civilisations étrangères et régionales (LLCER), parcours Anglais et Bilangue-Biculture, à l'Université de Lorraine, et plus précisément sur le campus Lettres et Sciences Humaines à Nancy.
Dans le cadre de notre dernière année en licence, nous devons réaliser un projet de fin d'études qui mette en avant les compétences acquises durant nos trois années à l'université ; c'est pour cette raison que nous avons créé ce site intitulé « Guide pour les étudiants en langues ».
Nous avons pour objectif de faire découvrir notre licence aux futurs étudiants en LLCER, afin qu'ils commencent cette formation sans aucune appréhension.
La licence LLCER, c’est quoi ?
Tout d’abord, l’acronyme « LLCER » correspond à Langues, Littératures et Civilisations Étrangères et Régionales. La licence LLCER s’adresse aux personnes passionnées par une langue en particulier et qui souhaitent en être des spécialistes. Le tronc commun des licences LLCER est composé de linguistique, de littérature et de civilisation, ce qui permet aux étudiants d’acquérir des connaissances approfondies en langue, en littérature et en civilisation, ainsi que de développer leurs compétences en langues étrangères, que ce soit par la lecture et l’analyse d’ouvrages littéraires, par la traduction, la recherche universitaire, ou encore la maîtrise de la langue étrangère en question.
La licence LLCER à l’Université de Lorraine
La licence LLCER se décline en plusieurs parcours en fonction de la langue que les étudiants souhaitent étudier. Sur le Campus Lettres et Sciences Humaines de Nancy, une variété de langues est proposée aux étudiants, qui peuvent alors se diriger vers une licence d’allemand, d’anglais, d’arabe, d’espagnol, d’italien, ou encore de russe, tandis que sur le Campus du Saulcy à Metz, seulement deux langues sont proposées : l’anglais et l’allemand. De plus, le campus de Nancy propose une alternative aux étudiants qui souhaiteraient étudier deux langues, ainsi qu’une troisième langue à un niveau débutant ou confirmé : la licence LLCER Bilangue/Biculture.
À partir du deuxième semestre de la deuxième année de licence, les étudiants de LLCER sont invités à choisir une orientation parmi celles qui sont proposées, et sur lesquelles vous trouverez des informations en cliquant ici.
Durant la troisième année de licence LLCER, les étudiants sont amenés à réaliser un stage d’observation d’un total de 20h en lien avec leur orientation, ce qui leur permet de confirmer ou d’infirmer leur orientation, et d’affiner leur projet professionnel. Les étudiants ont également la possibilité de réaliser un séjour à l’étranger grâce à des partenariats avec des universités étrangères, ou encore en tant que lecteurs ou assistants de langue.
Les débouchés de la licence LLCER
À la fin de leur licence, les étudiants peuvent poursuivre leur cursus en master (formation de niveau bac +5), se réorienter vers une autre licence, ou encore choisir d’entrer dans le monde du travail.
Les licences de langues offrent de larges possibilités de poursuites d’études dans les domaines de l’enseignement, du tourisme, de la traduction, de la communication, du journalisme, ou encore des relations internationales.
Pour plus d'informations sur les débouchés de la licence LLCER, cliquez ici.
Comment se préparer à la licence LLCER ?
Les étudiants en LLCER doivent s’attendre à pratiquer leur langue de spécialisation couramment. Ils auront à lire des ouvrages ainsi qu’à rédiger des travaux en langue étrangère. Il faut donc avoir un assez bon niveau, mais pas de panique : la première année en licence LLCER est une année de remise à niveau, qui a pour but de faire acquérir aux étudiants une base commune qui leur sera utile tout au long de leur licence.
Pour se préparer à la première année de licence, nous conseillerions aux étudiants d’essayer de lire de la presse ou de la littérature en langue cible, de s’intéresser à l’actualité des pays parlant cette langue et, s'ils comptent aller en licence d’anglais, de revoir leurs verbes irréguliers !
Pour plus de conseils et d'informations sur la première année en LLCER, cliquez ici.
Témoignages de deux étudiantes en LLCER Anglais à Nancy
« Pour ce qui est des points positifs par rapport à la licence d’anglais, j’ai vraiment apprécié la bienveillance des enseignants. Je sais que c’est le plus évident mais c’est aussi le plus important pour les étudiants. Les enseignants, et surtout Barbara (notre responsable de diplôme, ndlr), font vraiment tout pour que chaque étudiant se sente accepté et écouté, sans émettre de jugement. J’ai également apprécié la cohésion des cours. Étant donné que les enseignants sont très investis dans leur travail, l’on voit clairement qu'ils tiennent à ce que leurs cours soient cohérents, que ce soit entre EC d'une même UE ou entre les différentes UE. Il y a des liens logiques entre les cours qui permettent aux étudiants de se repérer plus facilement et de comprendre les cours de façon claire et cohérente. De plus, les fascicules de cours sont vraiment bien détaillés et limpides. C'est vraiment une bonne base, surtout pour les nouveaux étudiants qui pensent avoir des lacunes en langue. Cela leur permet de travailler leurs points faibles pour améliorer leur niveau très rapidement. Le fait d’avoir beaucoup de TD permet également aux étudiants de travailler la langue sous un aspect plus pratique. Enfin, pouvoir choisir son emploi du temps est vraiment un énorme point positif. Cela permet aux étudiants de gérer plusieurs activités en dehors de leurs études plus facilement.
Quant aux points négatifs, je n’ai pas apprécié les UE mineures que nous avons été forcés de prendre en L1. Je sais que cela permet à beaucoup d’étudiants de se réorienter très vite, et donc dans un sens c'est quand même un point positif, mais le problème majeur concerne les énormes disparités entre les différentes UE mineures en termes d'examens. En effet, pour certaines UE, l'examen était un QCM (en sciences de l’éducation, par exemple) alors que pour d'autres (comme en histoire de l'art), nous avions un dossier de 5 pages rempli de questions qui couvraient une période de plusieurs siècles... Donc la difficulté des UE n'est pas égale du tout. De plus, l’aspect « numérique » de certaines UE m’a dérangée. Je pense notamment aux cours de NUMOC, en première année, qui, en toute honnêteté, ne m'ont absolument rien apporté en termes de connaissances. L'eportfolio me semble également un petit peu inutile d'un point de vue professionnel ; je doute que nos futurs employeurs soient intéressés par ce portfolio numérique, mais je me trompe peut-être.
Globalement, je suis vraiment contente d'avoir fait cette licence. Les professeurs sont bienveillants, mais demandent quand même une certaine dose de travail, ce qui pousse les étudiants à se dépasser. Les thèmes abordés en cours sont variés et intéressants, l'ambiance générale de la licence me semble plutôt agréable, et nous sommes vite confrontés à divers choix d'orientation qui nous aident à concrétiser notre projet professionnel. »
– Léa, étudiante de L3 Anglais
« Après avoir passé un bac littéraire en 2018, j’ai décidé de poursuivre mes études dans le domaine des langues et plus particulièrement de l’anglais avec la licence LLCER. Je n’ai pas été confrontée à de grandes difficultés en première année, j’ai plutôt bien réussi à gérer mon travail tout en ayant du temps libre pour moi et ainsi découvrir la vie étudiante. Les deux dernières années, quant à elles, ont été plus compliquées car le travail demandé est bien plus exigeant. L’épidémie y est aussi pour quelque chose. Le contenu des cours est bien plus dense mais à la fois très intéressant. Mais pas de crainte, en travaillant sérieusement, régulièrement et méthodiquement, on peut s’en sortir sans aucun souci !
Mes cours favoris sont la littérature et le cours d’Histoire des Genres et des Représentations de mon orientation « Enseignement secondaire et recherche », pendant lequel on apprend la littérature, mais cette fois-ci dans son contexte historique.
Même si je compte me réorienter l’année prochaine dans un autre domaine d’études, je garde un bon souvenir de cette licence qui m’a permis de gagner un meilleur niveau d’anglais, mais aussi par-dessus tout d’avoir une meilleure connaissance des mondes anglophones. »
– Anouk, étudiante de L3 Anglais